Dr Marie Solange Ndom Epse Ebongue Manga : Première Femme Directrice Générale de l’Hôpital Laquintinie de Douala
Article Inspiré par Marlyse Nathalie DJOMGOUE
Le 31 décembre 2024, l’Hôpital Laquintinie de Douala a franchi une étape historique avec la nomination de la Dre Marie Solange Ndom Epse Ebongue Manga au poste de Directrice Générale. Cette désignation marque la première fois qu’une femme prend les rênes de cette institution médicale emblématique, fondée en 1931. La Dre Ndom-Ebongue, cardiologue de profession, succède au Pr Noël Emmanuel Essomba, désormais à la tête de l’Hôpital Général de Yaoundé.
Parcours de la Dre Marie Solange Ndom Epse Ebongue Manga
Avant sa nomination, la Dre Ndom-Ebongue occupait le poste de conseillère médicale à l’Hôpital Laquintinie, où elle a joué un rôle clé dans l’amélioration des services de cardiologie. Elle est également membre active de la Société Camerounaise de Cardiologie, où elle occupe le poste de conseillère.
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Son engagement envers la santé cardiovasculaire au Cameroun est bien documenté. En 2017, elle a souligné le besoin urgent d’augmenter le nombre de cardiologues dans le pays, qui comptait alors environ 60 spécialistes pour une population de plus de 24 millions d’habitants. Grâce à ses efforts et à ceux de ses collègues, ce nombre est passé à environ 100 en 2019, témoignant de son dévouement à l’amélioration des soins de santé.
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L’Hôpital Laquintinie : Une Institution en Pleine Mutation
L’Hôpital Laquintinie, situé dans le quartier Akwa à Douala, est l’une des plus anciennes et des plus grandes formations sanitaires du Cameroun. Fondé en 1931, il a été initialement créé pour fournir des soins aux populations indigènes, à une époque où l’accès à l’Hôpital Général de Douala était réservé aux Européens.
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Au fil des décennies, l’hôpital a connu plusieurs phases de modernisation pour répondre aux besoins croissants de la population. Sous la direction du Pr Noël Emmanuel Essomba, des réformes significatives ont été entreprises pour améliorer l’offre de soins. Ces initiatives comprenaient l’organisation de journées portes ouvertes pour présenter les innovations en matière de services médicaux, mettant l’accent sur l’humanisme, l’innovation et la compétitivité.
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Défis et Perspectives pour la Nouvelle Direction
La nomination de la Dre Ndom-Ebongue intervient à un moment crucial pour l’Hôpital Laquintinie. Avec une capacité de 917 lits et un personnel de plus de 1 300 employés, dont 120 médecins spécialistes, l’hôpital joue un rôle central dans le système de santé camerounais.
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Parmi les défis auxquels elle sera confrontée figurent la poursuite des efforts de modernisation des infrastructures, l’amélioration continue de la qualité des soins et la gestion efficace des ressources humaines. De plus, l’hôpital devra renforcer sa capacité à répondre aux urgences sanitaires, comme cela a été le cas avec la mise en place d’une centrale de production autonome d’oxygène et d’un centre d’hémodialyse.
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L’Impact de la Nomination sur le Secteur de la Santé au Cameroun
La désignation de la Dre Ndom-Ebongue en tant que première femme à diriger l’Hôpital Laquintinie est un signal fort en faveur de l’égalité des genres dans le secteur de la santé au Cameroun. Elle rejoint ainsi un nombre croissant de femmes occupant des postes de responsabilité, reflétant une évolution positive vers une représentation plus équilibrée dans les hautes sphères décisionnelles.
Cette nomination pourrait également inspirer une nouvelle génération de professionnelles de la santé, encouragées par l’exemple de la Dre Ndom-Ebongue, à poursuivre des carrières dans des domaines autrefois dominés par les hommes.
La prise de fonction de la Dre Marie Solange Ndom Epse Ebongue Manga à la tête de l’Hôpital Laquintinie de Douala ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de cette institution emblématique. Son expertise en cardiologie, combinée à son expérience en gestion hospitalière, la positionne idéalement pour conduire l’hôpital vers de nouveaux sommets, tout en renforçant la qualité des soins offerts à la population camerounaise.
Sa nomination symbolise également une avancée significative pour la reconnaissance des compétences féminines dans le secteur de la santé, augurant d’un avenir prometteur pour l’égalité des genres au Cameroun.