Décentralisation : Les effets du budget d'investissement public évalués

Décentralisation : Les effets du budget d’investissement public évalués

Les équipes du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire sont actuellement sur le terrain pour apprécier l’impact des BIP dans les communes rurales.

Démarrée le 12 août dernier pour s’achever le 30 septembre prochain, la mission que mène présentement le MINEPAT et  l’institut national de la statistique passe au peigne fin les réalisations des budgets d’investissement public 2020, 2021 et 2022 dans collectivités territoriales décentralisées des zones reculées.  Il est question d’interroger les populations ciblées sur l’impact de ces différents BIP dans l’amélioration de leurs conditions de vie.

L’initiative vise à remédier aux insuffisances constatées dans l’exécution des projets d’investissement public, afin d’améliorer l’efficacité de la programmation et de la budgétisation des opérations des responsables locaux et acteurs de développement sur la qualité de l’exécution des projets d’investissement public et leur impact. L’autre objectif est l’appréciation de la contribution de ces projets à la création d'emplois et à la transformation structurelle de l’économie rurale, et de faire une analyse spatiale et dynamique des indicateurs de changement induits par lesdits projets.

Des projets qui malheureusement ne comblent pas toujours les attentes des populations, malgré ces enveloppes budgétaires qui représentent en moyenne 30% des ressources nationales et qui sont exclusivement consacrées aux investissements publics. Le constat est peu satisfaisant, surtout en zone rurale. L’accès aux infrastructures de base telles que les écoles, les formations sanitaires, les adductions d’eau potable, l’électrification, les routes restent un véritable défis. Une situation qui entretient le mal-être des populations, mettant à rude épreuve les efforts des pouvoirs publics. Lesquels actionnent, à travers le MINEPAT, ces missions d’évaluation pour éviter de mettre inutilement et doublement de l’argent sur les mêmes projets chaque année, tout en identifiant les projets intégrés pour plus d’efficacité.

Précisons que trois évaluations du genre ont déjà eu lieu : 2014, 2019, et 2021. Vivement que les lignes bougent et que les populations des zones ciblées respirent le bonheur par la suite.

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